En Belgique : Un Cinéma des limites
La première difficulté qui se pose à l'heure de tracer un panorama du cinéma expérimental en Belgique est celle du terme. Underground, cinéma radical, abstrait, de recherche, d'avant-garde, d'artiste, marginal, non-narratif, non-figuratif, documentaire créatif, indépendant, non-commercial, cinéma différent, pur... Si la question « qu'est-ce le cinéma expérimental ? » n'a jamais de réponse(s) facile(s), la question « qu'est-ce le cinéma expérimental belge » est encore moins évidente ? Certes, la notion d’« expérimental » est relative, comme bien d'autres d'ailleurs : cinéma d'auteur, cinéma commercial, cinéma du monde, etc. Et tandis qu’il pourrait sembler ridicule de parler d'art contemporain expérimental, pour le cinéma – le plus contemporain des arts – on continue à faire la distinction entre deux réalités, dont une seule porte à juste titre, aux yeux du grand public, le nom de « cinéma ». Et pourtant, « le cinéma que l'on veut ici célébrer est difficile à qualifier. En vérité, il n'a pas besoin de qualificatifs : c'est le cinéma même (1).
Pour reprendre les mots de Nicole Brenez (2), « un film expérimental considère le cinéma à partir, non pas de ses usages, mais de ses puissances ; et il s'attache aussi bien à les rappeler, les déployer, les renouveler, qu'à les contredire, les barrer ou les illimiter ».
Les frontières entre un certain cinéma militant et la pure expérimentation formelle peuvent effectivement paraître floues, d’autant plus que l'expérimentation de la forme fait souvent preuve d'un engagement politique et traduit une volonté de déconstruire les modèles dominants. Pour cela, le parti pris ici sera d'étendre le champ de la stricte expérimentation formelle, et même plus loin, le champ strictement cinématographique. Il est important, afin de tracer l'atypique panorama belge, de ne pas se laisser emporter par des oppositions cinéma et vidéo, film d'art et film sur l'art, expérimental et documentaire créatif, mais de célébrer l'originalité et la radicalité de l'art audiovisuel belge, indépendamment des médias et formats employés. Même si film et vidéo ont chacun leur histoire, langage et caractéristiques propres, comment les dissocier aujourd'hui ?
Des œuvres réalisées en pellicule sont intégrées, au musée, dans le dispositif de l'installation vidéo. Des films tournés en vidéo sont gonflés en 35 mm pour leur présentation dans les salles de cinéma. En Belgique, il est impossible et impensable d’exclure l’art vidéo du discours sur l’expérimental. A partir du début des années 1970, c’est la vidéo, et non pas le film, qui devient le médium (audiovisuel) favori des artistes et expérimentateurs belges, des deux côtés de la frontière linguistique : à Liège, les membres du CAP (Jacques Lizène, Jacques-Louis Nyst, Jacques Lennep) ; en Flandre, autour de l’ICC (International Cultureel Centrum) Lili Dujourie, Gary Bigot, Hubert Van Es ; et plus tard, dans les années 1980, Stefaan Decostere, les frères Frank et Koen Theys, Jan Vromman, Marie André, Marie-Jo Lafontaine…
ARTISTES/CINÉASTES
Le film de danse est un genre de documentaire d'art particulièrement fécond en Belgique, et sera le terrain d'expérimentation de prédilection du cinéaste-anthropologue Eric Pauwels (Violin Phase, Trois danses hongroises de Brahms...). Mais quand est-ce que le film sur l’art devient d’art, le cinéaste un artiste, et inversement, l’artiste un cinéaste ?
Dans le contexte belge, il semble d'autant plus artificiel de vouloir établir des limites. La richesse du cinéma belge résulte justement des frontières heureusement non définies entre des genres tels que le cinéma du réel, le cinéma sur l'art, le film expérimental et le cinéma amateur. Le cinéma belge est un véritable « cinéma des limites », où sont abolies les frontières des genres, des styles et des disciplines : cinéma-peinture-docu-réalité-fiction.
Artistes, parfois documentaristes, Boris Lehman, Chantal Akerman sont aussi des expérimentateurs de la fiction, tout comme l'autoproclamé cinéaste de l'absurde Jean-Jacques Rousseau. Futurs documentaristes, Charles Dekeukeleire et Henri Storck connaissent des débuts marqués par l'expérimentation et la recherche d'un « cinéma pur ». Ils constituent, avec les artistes surréalistes Henri d'Ursel et Ernst Moerman, la première génération d'avant-garde du cinéma belge (3), dont la grande originalité n'est pas l'apport de nouveaux modèles, mais l'assimilation personnelle d'une série de mouvements : cubisme, futurisme, expressionnisme, dada, plastique pure et, à partir de 1924, surréalisme. La deuxième difficulté qui se pose est d'ordre géographique.
La Perle de Henri d'Ursel Monsieur Fantomas de Ernst Moerman
Comment définir ce qu'un cinéma expérimental belge dans le cadre d'un pays cinématographiquement divisé ? Comment délimiter ce qui est belge et ce qui ne l'est pas dans un pays carrefour, situé au cœur de l'Europe ? Que faire, par exemple, des artistes étrangers en Belgique ? Ou des Belges à l'étranger ? Pour reprendre les mots de Paul Davay, « l'on peut dire qu'il n'y a pas un cinéma belge, mais un cinéma de Belgique » (4). Ou encore, des cinémas de Belgique (5). L'histoire de ces cinémas de Belgique est aussi celle de Français, tels Pascal Baes et Joëlle de la Casinière, ou de Hollandais, comme Manon de Boer. Et elle est surtout celle de ses artistes, de ses créateurs et de ses expérimentateurs. S'il y a une caractéristique commune à l'anticonformiste cinématographie belge, c'est justement l'extrême singularité des personnalités qui la configurent, qui n'appartiennent pas à une même école, ni ne forment un groupe ou un mouvement cohérent.
Combat de boxe de Charles Dekeukeleire
L'histoire du cinéma expérimental en Belgique est celle de ses artistes mais aussi celle de ses festivals et de ses collectifs de production et de diffusion. Le plus important événement jamais consacré au cinéma expérimental s'est tenu en Belgique, à Knokke, en 1949, 1963, 1967 et 1974, ainsi qu’à Bruxelles en 1958. D'une certaine manière, on peut dire que le cinéma expérimental est né en Belgique. Non pas la pratique elle-même, mais le sens que l'on attribue aujourd'hui à ce terme. C'est Jacques Ledoux, conservateur de la Cinémathèque royale de Belgique, qui consacre le terme en créant EXPRMNTL, le Festival international du film expérimental de Knokke. Plus qu'un simple festival de cinéma (des expositions, discussions, performances, concerts y étaient organisés aussi), ce sera le véritable point de rencontre pour la création de l'avant-garde mondiale. (6) KNOKKE, FESTIVAL HORS NORMES
Initiative unique, le Festival de Knokke restera sans équivalent jusqu'aux années 1970. Ses cinq éditions permettent de parcourir presque trente ans de cinéma expérimental en Belgique, jusqu'à l'avènement de la vidéo dans les années 1970.
C'est sous le nom de Festival international du film expérimental et poétique qu'EXPRMNTL voit le jour en juin 1949 à Knokke. A vocation quasi-encyclopédique, ce festival présentait un aperçu de la production expérimentale dans tous les pays et écoles : film abstrait, film surréaliste, film dadaïste… Il s'agissait de « faire le point en offrant, pour la première fois, une vision d'ensemble et une perspective historique de l'avant-garde » (7). Ce programme rétrospectif était accompagné d'une compétition destinée aux films d'après 1940, avec entre autres au programme Maya Deren, Kenneth Anger, Norman McLaren, Oskar Fischinger, Gregory Markopoulos et les frères Whitney.
En 1958, consacré cette fois exclusivement à l'expérimental, le deuxième EXPRMNTL a lieu à Bruxelles, dans le cadre de l'Exposition universelle. Il n'est plus question de rétrospective, ni de classiques de l'avant-garde. Le règlement de la compétition donne une définition délibérément floue et large de ce qu'il entend par expérimental : « toute œuvre de création individuelle ou collective qui témoigne d'une tentative de renouvellement ou élargissement de l'expression cinématographique » (8).
Dans la compétition, on retrouve Kenneth Anger, Marie Menken, Agnès Varda, Jean Mitry, mais aussi les futurs chefs de file de l'underground américain : Stan Brakhage, Shirley Clarke, Stan VanDerBeek, Robert Breer... C'est à Bruxelles que certains (comme Peter Kubelka et Stan Brakhage) se rencontrent pour la première fois, qu'ils font la découverte des films des autres, que des liens se tissent. C'est à Bruxelles, en quelque sorte, que la scène expérimentale mondiale se configure et s'unifie. Marcel Broodthaers y présente son premier travail en pellicule, La Clef de l'horloge (1958), un poème cinématographique en l'honneur de Kurt Schwitters.
EXPRMNTL 3, en 1968, est un véritable traitement de choc (9), pour la génération de jeunes cinéastes belges qui y participent en tant que spectateurs. « L'édition de 1963 a ouvert des horizons fabuleux. Je n'aurais sans doute pas fait mes films de cette façon si je n'avais pas été là. » (10)
Entre Noël et Nouvel An, dans l'étrange cadre d'une station balnéaire déserte, plus de cinq cents cinéphiles, cinéastes, artistes, journalistes et curieux se rassemblent sur la Côte belge pour célébrer le plus radical des cinémas. En 1963, Exprmntl accueille à la fois l'underground américain (Jack Smith – c'est l'année du scandale de l'interdiction de Flaming Creatures –, Jonas Mekas, Bruce Conner, Stan Brakhage...) et le cinéma d'auteur européen, la Nouvelle Vague principalement (Resnais, Varda, Godard, d'ailleurs présent à Knokke). Dimanche, d'Edmond Bernhard, participe aussi à la compétition. Il s'agit d'un des plus beaux poèmes cinématographiques jamais réalisés en Belgique. Ce qui devait être une commande ministérielle, un ouvrage didactique sur « le problème des loisirs », devient une étrange évocation du vide, de la routine et grisaille oppressante de la vie quotidienne : un gardien d'un musée vide de visiteurs, un couple d'amoureux dans un bois, un bateau-mouche désert, la relève de la garde au Palais royal, deux vieux sur un banc, des enfants qui jouent... « Film expérimental ? Expérimental comme l'est un poème qui ne doit rien dire à personne, sinon à son créateur, et qui a pour seule fin de se suffire. » (11)
Exprmntl 4 en 1967 révèle de nouveaux cinéastes : Werner Nekes, Stephen Dwoskin, Paul Sharits, Martin Scorsese (primé pour The Big Shave) et surtout Michael Snow, alors inconnu, qui obtient le grand prix pour Wavelength, devenu depuis un classique. L'édition de 1967 est sans doute la plus célèbre, la plus mythique. Pour ses films, ses scandales et surtout son ambiance. Plus qu'un festival de cinéma, EXPRMNTL 4 est avant tout une expérience. L'édition de 1967 marque aussi l'arrivée d'un underground proprement belge, d'une génération de cinéastes à l'univers personnel, stimulés par l'offre de pellicule gratuite du Festival : Roland Lethem, Robbe de Hert, Albert-André Lheureux, Jean-Marie Buchet, Michel Thirionet, Patrick Hella...
EXPRMNTL 5, en 1974, sera la dernière manifestation du Festival de Knokke, qui s'ouvre en cette édition à la vidéo, ainsi qu'à d'autres pratiques artistiques telles que le théâtre et la musique. On n'y retrouve plus le même sentiment d'impatience, la même urgence que lors des éditions antérieures. Entre-temps, d'autres manifestations autour de l'expérimental sont apparues dans le monde, ainsi que des coopératives facilitant l'accès aux films et leur distribution. Au niveau belge, deux directions se confirment, l'expérimentation formelle, avec Assis sur un barrière de Jean Van Helden et Start de Pierre Cordet et Marc Lobet, et la subversion thématique, dont font preuve Potemkine 3 de Jean-Marie Buchet ainsi que Vase de Noce de Thierry Zéno, primé au Festival.
Vase de Noce de Thierry Zéno
D'une structure conventionnellement narrative, le film de Zéno est expérimental par la subversion du sujet abordé : une histoire d'amour tragique entre un jeune homme et une truie.
EXPÉRIMENTATIONS ACTUELLES
Aujourd'hui, cinquante ans après le premier festival du cinéma expérimental de Knokke et plus de trente ans après le dernier EXPRMNTL, nous sommes témoins, en Belgique, d'une renaissance de l'intérêt pour les expérimentations formelles des années 1960 et 1970 et pour la matière-film, tant au niveau de la pratique et de la production que de la programmation et de la recherche. Le nombre de curateurs et organisations qui proposent des manifestations autour du cinéma expérimental est énorme, surtout proportionnellement à la taille du pays : le Cinéma Nova à Bruxelles, l'Off Off Cinema à Gand, Bozar Cinéma, le collectif de curateurs Courtisane, le festival Artefact au STUK, l'ancien festival Argos, Auguste Orts, Edwin Carels (programmateur au Festival de Rotterdam et professeur au KASK à Gand)... Le musée du Cinéma à Bruxelles propose le rendez-vous mensuel EXPRMNTL, et des rétrospectives de l'œuvre des grands noms de l'expérimental sont régulièrement organisées à Bruxelles et à Anvers (MuHKA_media). Ces dernières années, le public belge a eu l'occasion d'assister aux performances live de Malcolm Le Grice, Guy Sherwin, Ken Jacobs, Tony Conrad, Bruce McClure ; aux conférences de Peter Kubelka, John Smith, Matthias Müller ; aux rétrospectives des œuvres de Kenneth Anger, Robert Frank, Chris Marker, Stephen Dwoskin, James Benning ; aux expositions de Martin Arnold et Keith Sanborn. Une place s'est aussi ouverte à l'expérimental dans les écoles artistiques (ERG, Sint-Lukas, KASK, La Cambre...) et dans les universités. Cet intérêt va de pair avec une production audiovisuelle héritière de l'avant-garde et qui, plus que jamais, remet en cause toutes limites.
Le collectif bruxellois Auguste Orts, formé par les artistes Herman Asselbergs, Sven Augustijnen, Manon de Boer et Anouk Declercq, est un bon exemple d'un cinéma à la lisière des genres et formats, qui refuse les catégorisations et les délimitations. Ces quatre artistes ont créé la plate-forme de production Auguste Orts en 2007 afin de défendre ensemble des pratiques (documentaires, films, vidéos, installations, publications, sites internet..) qui se déploient entre l'audiovisuel et les arts plastiques, qui préfèrent « les idées et sensibilités aux genres et techniques » (12).
Le travail de Manon de Boer, le plus souvent en pellicule (16 mm ou Super 8), est articulé sur le mode du portrait et interroge le fonctionnement de la mémoire, ainsi que les dissonances (et harmonies) qui se produisent entre corps et voix, entre image et son. Dans une approche quasi-structuraliste du cinéma, elle filme et refilme les mêmes personnes réalisant les mêmes activités au long des années. (13)
De nombreux artistes en Belgique témoignent de préoccupations cinématographiques dans leur travail. Certains, comme Johan Grimonprez, Nicolas Provost ou Pierre Bismuth, font preuve d'une fascination pour le cinéma classique hollywoodien. D'autres, comme Antonin de Bemels ou David Claerbout, imprègnent leur œuvre vidéo de démarches propres au cinéma, opérant des croisements entre l'image fixe et l'image en mouvement, pour ainsi explorer la perception du temps et de l'espace. On retrouve la tradition du « journal filmé» de Jonas Mekas dans le travail d'Olivier Dekegel ; un intérêt pour la matière film, et plus particulièrement pour le 16 mm, dans le travail du collectif du Labo ou d'Els Van Riel. Partant de la tradition du film structurel, le travail de la vidéaste et cinéaste bruxelloise Els Van Riel explore et interroge la matière de base du cinéma (le temps et la lumière) et tente ainsi de créer une nouvelle forme de plaisir esthétique, libre de tout symbolisme ou narration. Pour Van Riel, le projecteur 16 mm est une figure centrale de la présentation cinématographique, qu'elle soit sous le mode de la projection, de la performance ou de l'installation. Elle s'attache à rendre sa présence active, presque vivante.
Depuis peu, le cinéma expérimental est (enfin) reconnu de manière institutionnelle en Communauté française de Belgique. En 2007, le Centre du cinéma a créé une commission spécifique destinée à soutenir les créations audiovisuelles (tous formats) proposant « une approche incluant la recherche du renouvellement ou de l’élargissement de l’expression cinématographique et s’écart[ant] des schémas narratifs traditionnels, pour aboutir à une œuvre hors normes, individuelle, artisanale ou militante ». Cette formulation n'est pas si loin de celle du règlement d'EXPRMNTL en 1958. Un des premiers projets soutenus par cette commission, le long métrage de Sébastien Demeffe Riding Along, verra le jour au printemps de cette année. Résolument artisanal, réalisé à la fois avec l'aide de collectifs, de laboratoires expérimentaux et de structures de production, ce film incarne l'acceptation par le milieu du cinéma d'un cinéma généralement relégué au secteur des arts plastiques. Film-journal, il s'agit d'un road movie en auto-stop à travers l'Europe, réalisé avec quelques bobines 16 mm récupérées, une Bolex mécanique et un enregistreur. Le son et les images y sont toujours en déphase, le film se construit au fil des rencontres.
Publié in L'Art Même, Revue n° 42, pages 8 et 9
(1) Dominique Noguez dans sa préface à Éloge du Cinéma expérimental en 1979.
(2) Dans la préface à Jeune, Dure et Pure ! Une histoire du cinéma d'avant-garde et expérimental en France , dirigé avec Christian Lebrat en 2000.
(3) La Cinémathèque royale de Belgique vient de publier le DVD Avant-Garde 1927-1937. Surréalisme et expérimentation dans le cinéma belge qui reprend les films d'Henri Storck, Charles Dekeukeleire, Ernst Moerman et Henri d'Ursel.
(4) Le cinéma en Belgique », Cinémathèque Québécoise, 1972.
(5) Faisant écho à L'Encyclopédie des cinémas de Belgique publiée par Guy Jungblut, Patrick Leboutte et Dominique Païni, Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris/Editions Yellow Now, 1990.
(6) Xavier García Bardón est l'auteur de la seule étude, publiée à cette date, sur Exprmntl : EXPRMNTL. Festival Hors Normes. Knokke 1963 1967 1974, Revue Belge du Cinéma, 2002.
(7) García Bardón, op. cit., p. 11.
(8) Knokke, in Jungblut, Leboutte et Païni, op. cit., p. 155.
(9) Knokke : témoignages. Roland Lethem - Cinéaste, in Jungblut, Leboutte et Païni, op. cit., p. 156.
(10) Roland Lethem, op. cit., p. 25.
(11) Paul Davay, documentation sur Edmond Bernhard, Cinémathèque royale de Belgique.
(12) Voir www.augusteorts.be
(13) Manon de Boer : « Je trouve fascinant d'observer le visage de quelqu'un qui lit, qui joue de la musique ou qui pense, parce que ce sont des moments où les gens semblent oublier leur 'visage social' étant si concentrés par leur activité intérieure; des moments dans lesquels un espace mental se reflète sur le visage – la surface entre l'intérieur et l'extérieur. » (Traduction de l'anglais de l'auteur).
María Palacios Cruz