« Sans eux, je n'aurais jamais eu confiance en moi »
Si Jasna Krajinovic a décidé un jour de pousser la porte de Dérives, c'est parce que l'univers des frères Dardenne l'émouvait et l'inspirait, elle qui privilégie aussi, dans son cinéma, l'humain et le retour aux racines, à la terre, au territoire. Son premier long métrage, « Saya et Mira, rêves perdus », n'aurait sans doute pas pu se faire sans les précieux conseils des Dardenne, et surtout sans leur soutien, moral, financier et technique, à travers cette asbl qu'ils dirigent depuis plus de vingt ans. Une asbl qui, selon la réalisatrice d'origine slovène, se veut « à l'écoute sans jamais imposer sa vision des choses ». Rencontre.