Back to black
Adapté des romans Back et Black de Dirk Brack, Black, aura été un projet porté par Hans Herbots, qui a le don de transformer tout ce qu'il touche en succès du box office. Mais Billal Fallah et Adil El Arbi le veulent, ce projet, et ils insistent. Et voilà le grand Herbots qui s'incline – sans disparaître tout à fait ; il cosigne le scénario. De culot, donc, mais aussi de verve et d'énergie, le duo n'en manque pas. Black revient de Toronto porté par un joli bouche à oreille, une presse élogieuse et le prix « Discovery ». Il sera bientôt au Festival de Gand et le voilà au FIFF à Namur. Plus maîtrisé, mais tout aussi fougueux qu'Image, leur premier long-métrage, Black est une tragédie romanesque en diable, un West Side Story contemporain et stylisé, tantôt nerveux, tantôt langoureux, qui a la niaque, en veut, au risque parfois d'aller trop vite. Mais qu'importe les raccourcis, pourvu qu'on ait l'ivresse !