Qu'ils sont beaux les totems du fils du hibou
Hier soir, au cinéma Le Parc, à Liège, moi, Isatis source vive, je suis retombée une quinzaine d'années en arrière quand les spectateurs, côte à côte, se sont mis à entonner la ronde des totems. Réminiscence d'une époque où, réjouie, je préparais mon énorme sac à dos, surmonté d'un écusson des Black Sabbath, impatiente de partir au camp. Quitter la maison, les parents, le quotidien douillet pour s'immerger dans un autre monde, celui des feux de bois, des saucisses purée compote, des toilettes nature, des tiques, des pilotis.