Dans La chambre vide, Jasna Krajinovic suit Saliha et d'autres parents d'horizons très divers ayant un douloureux point commun: avoir vu leur enfant partir faire le Djihad en Syrie – et bien souvent y mourir. Marginalisées, ces familles se sont regroupées en association afin de combattre le fléau de la radicalisation. Cinéaste de la jeunesse et de l'intime peu portée sur l'actualité, Jasna Krajinovic a vu, bien malgré elle, cette dernière la rattraper avec les attentats. Tout comme les familles, le message de la réalisatrice est clair : si nous voulons réagir, commençons par ouvrir les yeux.