Noire la nuit - et parfois tendre
Jeune réalisateur liégeois, autodidacte, producteur de ses films, bourreau de travail, Karim Ouelhaj clôture aujourd'hui avec Une réalité par seconde une trilogie initiée avec Parabola en 2006 et Le Repas du Singe. Entretemps, il a réalisé de nombreux clips, un film expérimental, des courts-métrages, répondu à des commandes, écrit des scénarios de films et de séries. Son dernier court-métrage, L'oeil silencieux, présenté au BIFF, a fait beaucoup parler de lui. Et c'est tant mieux, car Karim Ouelhaj est talentueux, enragé, à vif, et passionné de cinéma. Avec Une réalité par seconde, il signe un film étonnamment libre, une sorte de petit diamant brut, cru, très noir et pourtant tendre.