La mouvance du fleuve
Il est des films qui échappent aux armes de la critique, des films qu'il faut recevoir tout entier ou refuser de même car ici pas de raisonnable mais une sensibilité qui trouve sa pertinence dans le jeu subtil des rythmes et des images qui se répondent. Des films qui oscillent entre rêve et réalité, dans ce temps singulier de la poésie où opère une très vieille alchimie, celle des correspondances et des changements, celle où les hommes et les lieux se nouent en une même émotion qui a valeur de parole et est déjà de la musique.