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Ciné-Phare projection

Publié le 20/03/2024 / Catégorie: Brève

Un cylcle de projections de films documentaires belges en lien avec le travail et la relation de travail programmé par un comité d'usagers de la bibliothèque-médiathèque Le Phare. 

Les projections se font sur 4 jeudis et sont gratuites

Elles auront lieu Au Phare, Chaussée de Waterloo 935 Uccle

Pour vous inscrire : lephare@uccle.brussels ou par téléphone 02 605 14 80

Ciné-Phare projection

Au programme : 

Jeudi 21 mars à 19h 
Déja s'envole la fleur maigre de Paul Meyer (1960, 85')
Une famille italienne en quête d'une vie meilleure vient rejoindre le père, mineur dans le Borinage en Belgique. Cette arrivée est doublée d'un départ imminent, celui de Domenico, autre mineur italien, qui après 17 ans dans la mine ne pense qu'à rentrer dans son village, car le travail se fait de plus en plus rare. Meyer filme la mélancolie, la misère mais aussi les joies des familles de mineurs : le premier jour des enfants à l'école, les dimanches festifs, les jeux sur les terrils...  

 

Jeudi 18 avril à 19h 
Rêver sous le capitalisme de Sophie Bruneau (2017, 63')
Douze personnes racontent puis interprètent le souvenir d'un rêve de travail. Ces âmes que l'on malmène décrivent, de façon poétique et politique, leur souffrance subjective au travail. Petit à petit, les rêveurs et leurs rêves font le portrait d'un monde dominé par le capitalisme néolibéral.

 

Jeudi 16 mai à 19h 
Le balai libéré de Coline Grando (2023,88')
Dans les années 70, les femmes de ménage de l'Université Catholique de Louvain mettent leur patron à la porte et créent leur coopérative de nettoyage, Le Balai Libéré. 50 ans plus tard, le personnel de nettoyage de l'UCLouvain rencontre les travailleuses d'hier : travailler sans patron, est-ce encore une option ?

 

Jeudi 20 juin à 19h 
Dames de couleurs de Patricia Gérimont et Jean-Claude Taburiaux (2012, 21')
Sanata et Dicko sont teinturières au Mali, Sanata produit des basins colorés à Bamako. Dicko vit en brousse au pays dogon et teint des pagnes d'indigo. Le film nous emmène du village dogon à la grande ville et trace en pointillés la vie quotidienne de ces femmes au savoir-faire remarquable et dont le déni permanent consiste à assurer une vie digne à leurs enfants.