L’Homme sans âge (Youth Without Youth) de Francis Ford Coppola
« Il est clair pour moi, dit Francis Ford Coppola, que nos moyens limités de perception ne nous permettent pas de voir toute la réalité. Mais si on ne peut pas percevoir toute la réalité, alors, qu'elle est cette réalité ? C’est toute la question ».
La vie est un songe, un rêve éveillé, Youth Without Youth (que l'on pourrait traduire par "Jeunesse sans jeunesse") est le plus beau film de Francis Ford Coppola. Plus proche des films de Méliès que de ceux de son ami Georges Lucas (comme quoi, le numérique ne sert pas qu’à réaliser du Matrix). Il n’a pas obtenu le public qu’il méritait malgré de superbes scènes au cadre renversé à 180 degré, des plongées et contre-plongées vertigineuses ou les images décalées de personnage face au miroir.
(1) Le Matin des magiciens (1960), de Louis Pauwels et Jacques Bergier, édition Gallimard, 500 pages de pur délire consacrées aux sciences occultes (la science-fiction comme idéal scientifique).