Les Visages de l'animation - Adeline Margueron, distributrice - Le Parc Distribution
Parce qu'il est par essence sans visage, le cinéma d'animation peine à mettre en lumière celles et ceux qui le dessinent, le mettent en mouvement, lui donnent vie. Au-delà des réalisatrices et réalisateurs, ce médium se distingue pourtant par son aspect communautaire, peut être encore plus que le cinéma en prises de vues réelles. Car quel que soit l’outil, le style où l’énergie insufflée au projet, réaliser un film d'animation est un travail titanesque, forcément d'équipe.
Ces invisibles de l'animation, ce sont elleux que nous vous proposons de rencontrer…
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Retrouver l’enfance pour se réinventer, et retrouver un sens. Avec Parachute imaginaire, Alizé Loumaye et son équipe nous invite à reconnecter avec notre part d’enfant, entre folie artistique et joie de créer sans limites. Et ce, grâce aux plus jeunes, par leurs voix et leurs imaginaires si uniques.
Difficile de contredire les visions du monde de ces petites têtes encore sans filtres, à l’imagination débridée et à la parole juste. En les confrontant à des artistes et plasticien·nes adultes chargé·es de réinterpréter leurs créations, la cinéaste fait tour à tour apparaître synergies et éloignements, connectant ou éloignant…
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L’émotion dans le non-dit
Avec Soft Leaves, Miwako van Weyenberg dévoile un premier long-métrage d’une beauté épurée, où les silences et les gestes parlent plus fort que les mots. Inspirée par l’art du non-dit japonais et portée par une mise en scène minimaliste, la réalisatrice nous livre un récit intime, entre poésie visuelle et émotion contenue. À l’occasion de la sortie en salle via Cinéart, elle partage son envie profonde de toucher le spectateur, en transformant son histoire personnelle en une expérience universelle, tout en délicatesse.
Cinergie : Pouvez-vous nous faire le pitch de votre film ?
Miwako van Weyenberg : Soft Leaves relate…
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Le cri de la roche
Un conte folklorique dans lequel une famille normale, les Robson, ayant emménagé en 1971 dans la petite cité de Hexham avec deux jeunes garçons, est terrorisée par une série d’événements paranormaux.
Cela commence lorsque les enfants déterrent dans le jardin deux mystérieuses petites pierres d’environ 6 centimètres sur lesquelles apparaissent des visages. Fiers de leur découverte, ils exposent ces drôles de statuettes sur la cheminée. Or, le lendemain, les pierres ont changé de place… Dès lors, la quiétude de la famille ne sera plus jamais la même. Un froid surnaturel s’installe dans la maison. La nuit, ils entendent quelqu’un…
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Le court-métrage Sans cicatrice de Théo Roland raconte l’histoire de l’évolution de la relation entre une mère bipolaire (Julie) et son fils (Théo lui-même), et la manière dont ils ont transcendé sa maladie mentale à travers la réalisation d’un film autobiographique, symbole de renouveau, d’avenir meilleur, mais aussi d’une mise à distance de leur souffrance.
Le film commence par une scène jouée dans le cadre de ce projet où la mère incarne son propre rôle et s’agite en furie, traversée par une crise maniaque dramatique. En étudiant et reproduisant leur propre existence à travers cet objet d’art, ils ont appris à…
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Avec Soft Leaves, Miwako van Weyenberg livre un premier long-métrage poétique, inspiré par l’art subtil du non-dit, ou Haragei (腹芸), profondément ancré dans la culture japonaise. À travers une mise en scène délicate et des personnages finement interprétés, le film explore avec grâce la fragilité de la vie et l’écho silencieux de nos choix.
Le concept de "Cinéma Kanso", qui valorise l'épure et la sobriété, trouve un écho particulier dans Soft Leaves. Miwako van Weyenberg adopte une approche minimaliste en écartant tout superflu, concentrant l’attention sur l’essentiel pour laisser l’émotion émerger à…
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Dans le court-métrage What Are You Looking At?, nous faisons la connaissance d’un ours libre gambadant dans la nature, tombant nez à nez avec une télévision où il découvre la réalité d’un de ses semblables face à des humains cruels ou hagards.
Le pauvre ourson doit s’intégrer dans un quartier où il est convoité comme jouet ou pour sa fourrure, perçu comme un danger puis capturé, domestiqué en vue de divertir une foule aux visages lointains, flous, dépersonnalisés. Il est intéressant de constater le mélange d’images filmées de l’animal dans son habitat naturel et de dessins animés de cet ours dans le monde humain. L’absurdité…
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Raaf
Dans Raaf, nous faisons la rencontre de Marko, un homme a priori confus et aigri, au cœur dur puis attendri, désireux de se libérer d’un passé tumultueux et mystérieux.
Le court-métrage s’inscrit dans un esthétisme épuré, mais parfois morbide au cœur d’un récit haletant et attendrissant. Sa force réside dans les deux espaces-temps : la réalité de la rupture avec son ex-amante et de sa relation fusionnelle, mais un tantinet conflictuelle avec sa fille ; et ce monde surréaliste de rêves et de cauchemars dantesques où il fuit un corbeau de feu monstrueux tout en poursuivant sa progéniture. Le mystère ne cesse de planer dans…
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Dans Travail soigné, nous suivons une équipe de soignant·e·s dans le centre médical Les Houlpays à Liège, fonctionnant en autogestion. Cette pratique a commencé à Seraing, Molenbeek et Tournai dans les années 70 dans des centres imprégnés de « l’esprit révolutionnaire de 68 ». Il est financé par la Sécurité sociale et aucun échange économique n’est conclu en ses murs, ce qui rend l’accès aux traitements d’autant plus démocratique. Quant aux patients, ils s’engagent à fréquenter le centre qui garantit une répartition juste des soins.
Plusieurs dispositifs et ateliers sont mis en place…
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Trois histoires de Quentin Blake animées par Gerrit Bekers et Massimo Fenati, pleines d’inventivité, mêlant réalisme, poésie et humour. Les dessins volent, dansent, sautent, nagent, explosent et nous emportent joyeusement vers le rêve.
Quentin Blake, né en 1932 dans une banlieue de Londres, publie son premier dessin à l’âge de 16 ans. Il ne cessera plus jamais d’écrire, d’illustrer d’autres textes, notamment ceux de son compatriote Roald Dahl. On compte plus de 500 ouvrages à son actif avec ces dernières années ses dessins sur les murs des musées, des hôpitaux, des maisons médicalisées, des maternités… Conteur hors pair, six…
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Les Visages de l'animation - Valérie Magis, scénariste
Parce qu'il est par essence sans visage, le cinéma d'animation peine à mettre en lumière celles et ceux qui le dessinent, le mettent en mouvement, lui donnent vie. Au-delà des réalisatrices et réalisateurs, ce médium se distingue pourtant par son aspect communautaire, peut être encore plus que le cinéma en prises de vues réelles. Car quel que soit l’outil, le style où l’énergie insufflée au projet, réaliser un film d'animation est un travail titanesque, forcément d'équipe.
Ces invisibles de l'animation, ce sont elleux que nous vous proposons de rencontrer dans cette série…
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Après avoir reçu le prix national du public au BSFF 2024, le nouveau film d’Ingrid Heiderscheidt a remporté le prix de la critique belge (UPCB/UCC) au Love International Film Festival Mons 2025. Ce film surprend positivement par son traitement authentique et spontané de questions universelles. Cocasse et sans tabous, Amour à mort (Love To Death) continue son beau parcours en festival en amusant et touchant les publics partout où il est diffusé.
Le ton est donné dès les premiers instants du film avec une photo de Jeannine et de son chien, Princesse, sur son cercueil à la morgue. Le cadre des pompes funèbres, propice à la dérision et l’irrévérence, permet à la réalisatrice…
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Après avoir voyagé et vécu aux quatre coins du monde depuis l’enfance – de Madagascar à Rio de Janeiro, en passant par la France et le Maroc – María Cavalier-Bazan s’est installée en Belgique, où elle s’est forgé un nom dans le milieu théâtral bruxellois.
Son parcours l’a menée sur des scènes prestigieuses, telles que celles du Théâtre de Poche et du Théâtre des Martyrs, avec des rôles marquants dans Belgium, Best Country d'Edgar Szoc mis en scène par Julie Annen ou encore Don Juan, Visit Now! de Pascal Crochet sans oublier son merveilleux cri : «SANCHOOOO» entendu par plus de 5 000 personnes à La Louvière…
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Younes Haidar, réalisateur et journaliste indépendant, ainsi que Zohra Benhammou, cinéaste et directrice de casting, ont co-réalisé le documentaire Rupture. Ce film suit le voyage intense de jeunes du Peterbos, un quartier anderlechtois stigmatisé, en quête d'identité, dans les Pyrénées espagnoles.
Cinergie : Quelle a été la genèse de ce documentaire ?
Zohra Benhammou : Avant de travailler sur Rupture, on travaillait déjà en duo sur une série documentaire pour Bruzz, à propos de jeunes passant à l’âge adulte. C’est Khalid, le coordinateur de la Maison de jeunes D’Broej Peterbos, qui a proposé à Bruzz de le suivre…
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Les Visages de l'animation - Olivier Auquier, directeur artistique - studio Dreamwall
Parce qu'il est par essence sans visage, le cinéma d'animation peine à mettre en lumière celles et ceux qui le dessinent, le mettent en mouvement, lui donnent vie. Au-delà des réalisatrices et réalisateurs, ce médium se distingue pourtant par son aspect communautaire, peut être encore plus que le cinéma en prises de vues réelles. Car quel que soit l’outil, le style où l’énergie insufflée au projet, réaliser un film d'animation est un travail titanesque, forcément d'équipe.
Ces invisibles de l'animation, ce sont elleux que nous vous proposons de rencontrer…
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